LFC : L'esprit humain compte d'innombrables
facettes. Comment avez-vous choisi celles que vous alliez mettre
en action dans la pièce ?
IS : J'ai d'abord voulu mettre en parallèle la sensibilité
féminine et masculine. Si la femme réagit de cette
façon, comment l'homme va-t-il réagir ? Puis, les
facettes se sont petit à petit imposées à
moi. De la gamine au pessimiste, de la sensuelle au petit démon,
de la femme fatale à la timide, Juliette a développé
son côté sensible, imaginatif, persévérant,
positif. Quant à Adam, il a montré ses qualités
ludiques, séductives et stratégiques avec un gamin,
un petit démon, un timide, un viril, un sexuel et un pessimiste
bien différents de ceux de Juliette.